FAQ contact alimentaire & impression 3D (UE)
Réponses condensées et pratiques. Pour le détail : cadre légal, tests de migration, revêtements, design hygiénique, nettoyage, buse inox vs laiton et modèle de DoC.
Cadre légal
Qu’est‑ce qui rend une pièce imprimée 3D apte au contact alimentaire ?
La conformité vise l’article fini dans son usage prévu : documentation matière/process/traitements, maîtrise du process (GMP), et, si nécessaire, essais de migration. Décision formalisée via DoC.
Faut‑il toujours des tests de migration ?
Non systématiques. Cela dépend de l’exposition, de la formulation et des restrictions. La migration globale est le socle ; la spécifique s’ajoute si des substances sont limitées.
Quelle différence entre migration globale et spécifique ?
Globale : quantité totale migrée (mg/dm² ou mg/kg) dans un simulant. Spécifique : analyse ciblée de substance(s) avec limites (SML).
Matériaux & procédés
Un filament « food‑safe » suffit‑il ?
Non. Cette mention ne garantit pas la conformité de votre pièce. Compter la couleur, le process, les post‑traitements/revêtements et les conditions d’usage.
Quel matériau FDM privilégier ?
Souvent PETG ou certains PA pour l’équilibre thermique/chimique. PLA à froid/usage léger. Prudence avec solvants (ABS/ASA). Toujours documenter couleurs/additifs.
Peut‑on utiliser des résines SLA ?
Oui, avec post‑cure complet et nettoyage rigoureux. En cas de contact significatif : envisager des essais.
Buse inox obligatoire ?
Recommandée pour limiter le risque de plomb du laiton. Voir buse inox vs laiton et dédier le profil/machine (purge, traçabilité).
Conception & finitions
Les revêtements « food‑grade » suffisent‑ils ?
Non : ils aident (état de surface, nettoyabilité) mais la conformité concerne l’article fini. Voir revêtements.
Rayons/pentes : des valeurs cibles ?
Indications usuelles : R ≥ 3–5 mm en zones critiques ; pentes ≥ 3–5 % pour évacuation/séchage. Voir design hygiénique.
Durée de vie d’un revêtement ?
Variable (chimie, température, abrasion, nettoyage). Prévoir inspection et éventuelle re‑couche avec re‑validation si nécessaire.
Essais & conformité
Comment préparer des éprouvettes représentatives ?
Pièces finales post‑traitées, surface/volume suffisants, nettoyage préalable réaliste, étiquetage clair, conditions d’essai définies. Voir mode d’emploi.
Quels simulants d’aliments utiliser ?
Aqueux (eau/éthanol 10 %), acide (acide acétique 3 %), gras (huile/éthanol 95 % substitut), selon l’usage prévu.
Comment rédiger la DoC ?
Identifier l’article, décrire l’usage prévu et les limites, citer les références, joindre rapports, préciser restrictions, signer. Utiliser le modèle interactif.
Exploitation & hygiène
Lave‑vaisselle : oui/non ?
Seulement si la matière/revêtement supporte les T°/détergents/cycles. À défaut, protocole manuel contrôlé. Voir nettoyage & désinfection.
Changement de couleur : faut‑il ré‑évaluer ?
Oui souvent. Un colorant = formulation différente → migration potentiellement modifiée. Ré‑évaluer ; tests si exposition significative.
Usage unique : exempt de validation ?
Non. Le cadre s’applique même en usage unique ; la pièce doit être évaluée selon l’exposition prévue.
Divers
Marquage CE requis ?
Le CE ne s’applique pas aux matériaux au contact des aliments en tant que tels (hors cadres spécifiques — machines, DM, etc.). Se référer au cadre pertinent si concerné.
Puis‑je mélanger production alimentaire et technique sur la même machine ?
Déconseillé. À défaut, définir une chaîne dédiée (buse inox, profil, purge, traçabilité) et procédures strictes.
Additifs antibactériens (argent/cuivre) : bonne idée ?
Prudence. Éviter les allégations non justifiées. Ces additifs peuvent introduire des restrictions/migrations spécifiques ; documenter et tester si nécessaire.
Je peux auditer votre cas d’usage et proposer un plan de validation (design → revêtement → essais → DoC).